Saviez-vous que Wolfgang Amadeus Mozart avait écrit sa première composition à l’âge de 5 ans?
Léopold Mozart, son père, lui enseigna l’harmonie, le solfège, le chant, le clavecin et le violon dès son plus jeune âge. Il devint ainsi rapidement capable d’improviser de la musique et de composer ce qu’il avait imaginé tout en s’amusant.
La Léopold Music Academy est la seule institution au monde à former ses étudiants selon le modèle de Léopold Mozart.

On entend souvent dire que les musiciens qui possèdent une oreille absolue (capable de reconnaître les fréquences des notes et de leur donner immédiatement un nom) ont un avantage considérable sur les autres musiciens.
Si cela est vrai pour pouvoir reconnaître les accords et retranscrire les sons en partitions grâce au solfège, il est un point majeur ou leur oreille est un handicap: la transposition (changement de hauteur qui s’applique à la globalité d’un morceau).
Une oreille relative, mettra plus de temps pour pouvoir mémoriser les intervalles (différences de fréquences qui séparent deux notes), mais sera infiniment plus à l’aise pour le travail de transposition.

Il est lié au temps consacré à l'étude de l'instrument. Bien que Léopold Mozart consacra la plupart de son temps à l'éducation musicale de son fils, il est possible d'obtenir d'excellents résultats avec un travail adapté à l'âge.
Pour devenir un musicien professionnel, il faudra consacrer:
Dès l'âge de cinq ans entre 30-45 minutes par jour.
Dès l'âge de huit ans entre 90-120 minutes par jour.
Dès l'âge de dix ans 2 heures par jour.
Dès l'âge de douze ans 3 heures par jour.
Entre quatorze et dix-huit ans 3-4 heures par jour.
Par la suite 5 heures par jour.

On sous-estime bien souvent les possibilités d'une personne handicapée. Les handicaps peuvent être variés, mais la musique n'en est pas moins une aide thérapeutique et un moyen d'expression formidable. Pas besoin de parler pour faire de la musique, pour transmettre des émotions.
Il existe une vidéo d'un violoniste trisomique qui joue le concerto de Tchaikowsky pour violon, réputé comme l'un des plus difficiles du répertoire, par le biais de la Méthode Suzuki. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.